On croyait avoir fait un grand pas en avant avec le CBD en France, un petit bout de plante devenu superstar des rayons cosmétiques, bien-être, et même des pharmacies. Et pourtant, voilà que la France joue la carte du trouble-fête en voulant le faire passer pour… toxique ? Non, vous ne rêvez pas ! Selon CosmeticOBS, l’hexagone a déposé une proposition officielle pour classer le CBD comme "toxique" au niveau européen. Oui, oui, le même CBD qui hydrate votre peau et calme vos nerfs.
Bye bye, les crèmes au CBD ?
Si cette proposition va jusqu'au bout, adieu les sérums, huiles et baumes hydratants à base de CBD dans votre salle de bain. Poof ! Interdits. Et pourquoi donc ? Parce que la France voudrait classer le CBD comme une substance CMR – cancérigène, mutagène et toxique pour la reproduction. Rien que ça. Mais attendez… On parle bien de ce même CBD qui, selon la base de données CosIng de l'Union européenne, est reconnu pour ses vertus anti-sébum, antioxydantes, hydratantes et protectrices pour la peau ? Oui, celui-là même !
Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
Remontons en juin 2023 : la France annonce fièrement son intention de bannir le cannabidiol (CBD) des produits cosmétiques en Europe. L'idée de génie ? Le classer comme substance toxique, sous prétexte qu'il pourrait, à l'état de traces, contenir d'autres cannabinoïdes, comme le THC. Même si le CBD est en ce moment bien au chaud dans la base européenne des ingrédients cosmétiques autorisés, rien ne semble pouvoir arrêter cette offensive venue de l'Hexagone.
Pour justifier cette approche, la Commission Européenne a lancé une consultation de données pour alimenter un mandat au Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs (CSSC). Ce dernier doit bientôt se prononcer sur la sécurité du CBD, notamment en évaluant si la présence involontaire de traces d'autres cannabinoïdes, dont le THC, pourrait poser problème. La France, elle, s’est accrochée à l'idée que le CBD serait "reprotoxique", c'est-à-dire dangereux pour la reproduction.
Le coup de massue de l’ECHA
Et hop, le 11 septembre 2023, l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a publié la proposition de la France. Si celle-ci est adoptée, le CBD sera étiqueté comme toxique pour la reproduction, entraînant automatiquement son interdiction dans les cosmétiques européens. Bon, sauf s'il y a une exemption spéciale après avis du CSSC. Mais soyons réalistes, une fois que l’étiquette de “toxique” est collée, il y a peu de chances que les choses reviennent à la normale.
Un effet boule de neige en vue ?
Ce n’est peut-être que le début d’un glissement vers des interdictions plus larges. Après tout, pourquoi s’arrêter aux cosmétiques ? Si le CBD est classé comme toxique pour la reproduction, qu’est-ce qui empêchera de l’interdire dans les huiles, les compléments alimentaires, voire les produits bien-être ? Ce serait ouvrir une boîte de Pandore législative qui risque d’aller bien au-delà des crèmes hydratantes.
Le CBD, bouc émissaire ?
Soyons clairs : cette proposition française ne repose pas sur des faits scientifiques solides prouvant que le CBD est réellement toxique dans les produits cosmétiques. Au contraire, la tendance mondiale (y compris dans des pays très stricts comme les États-Unis) est à la reconnaissance des bienfaits du CBD, surtout pour la peau et le bien-être.
Alors pourquoi ce revirement ? Est-ce une tentative déguisée de freiner une industrie en pleine expansion, qui pourrait faire de l’ombre aux géants pharmaceutiques et cosmétiques traditionnels ? Ou est-ce simplement une mauvaise lecture des données scientifiques ? Dans tous les cas, il est difficile de ne pas y voir une attaque frontale contre le progrès que représente le CBD en Europe.
En route pour la contestation !
Il est encore temps de réagir. Cette proposition est une bombe à retardement pour l’industrie cosmétique européenne et pour tous les consommateurs qui ont découvert les bienfaits du CBD. Que faire ? Se mobiliser, écrire aux députés européens, et faire entendre raison avant que cette mesure absurde ne soit adoptée. On ne laissera pas la France jouer la carte du paranoïaque scientifique sans rien dire !
Soyons clairs : le CBD mérite mieux que ça. Ne laissons pas une substance pleine de promesses se faire détruire par une décision bureaucratique mal informée !
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